Dans la moiteur étouffante du matin, les premières pirogues glissaient sur les canaux de Makoko comme des astres silencieux. Le quartier, suspendu entre planisphère et lagune, vibrait d’une loi d'attraction dense et souterraine. Abeni, elle, restait invariable par-dessous sa toile, les yeux rivés sur sa minois. Chaque matin, premier plan https://jaredoizqg.wikicorrespondent.com/6166782/le_tarif_des_équilibres